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Le Conte de la Petite Oie Triste - 1re plume

18 novembre 2005

 

 

 

 

xxdebut
Caillou brun, caillou noir, je te conte notre histoire
Caillou noir, caillou brun, pourquoi ne réponds-tu rien ?

 

 

La Petite-Oie-Triste

Cette saison-là, la Petite-Oie-Triste n'a pas migré. Ses aînés sont partis voler vers la chaleur,
elle, elle est restée là, debout dans les frimas, elle, elle attend son Bel-Oison,
son Bel-Oison qui n'est pas là

Caillou brun, caillou bleu, semblent loin les jours heureux

La Petite-Oie-Triste et le Bel-Oison se plaisent

Leur histoire pourtant avait si bien germé ! Au printemps, doucement, eux deux s'étaient trouvés.
Sans y croire vraiment, d'abord en voletant, et puis leurs coeurs battaient plus vite,
en guettant l'heure de leurs visites

Menthe fraîche, menthe mûre, aventure de bon augure

Le baiser...

Un soir enfin, le tendre aveu leur échappa, leurs becs timides se joignirent, en un baiser furtif et malhabile,
l'instant était unique, magique, éclairé dans la nuit par une météore, filant présage ou long brin d'or ?

Nuits de jade, nuits de jeux, voluptueux, si précieux

les roseaux des marais

Dans toute la vallée, il fallait qu'ils se montrent ! Les roseaux des marais abritaient leurs rencontres,
ils cacardaient à l'unisson, battant des ailes, dansant en rond, dessinaient en pensée les allées ombragées
d'un idéal jardin, d'un jardin tout tracé

Caillou vert, caillou gris, brillent brillent tes yeux jolis

le Jars-Noir gronde

Mais le Jars-Noir au regard dur, le père du Bel-Oison, grondait de tout son bec contre son rejeton.
Il voulait que l'Oison se fortifie le tronc, pour préparer le Grand Voyage,
le Grand Voyage vers l'horizon

Pierre sèche, pierre à feu, tes éclats te brisent en deux 

le Bel-Oison se plaint

Pourquoi, dit Bel-Oison, pourquoi faut-il que le Jars-Noir m'éloigne de ma passion ?
de la Petite-Oie-Triste qui emplit tout mon coeur du matin jusqu'au soir ?
L'automne est encore loin, il veut que j'obéisse, mais il ne comprend rien !
Qu'il me laisse m'amuser ! Tourbe ! C'est l'été !

Puits marron, puits profond, ma voix se perd en frissons

Plumes-Soyeuses fait des revelations a la Petite-Oie-Triste

Le Bel-Oison si insouciant ne pouvait pas savoir tout ce que la Petite-Oie-Triste apprit beaucoup plus tard.
Un jour sa mère, celle qu'on appelait l'Oie-Souriante-aux-Plumes-Soyeuses, un jour sa mère lui révéla
la raison pour laquelle le rigoureux Jars-Noir aurait toujours des réticences, des réticences à son égard

Vent lumière, vent d'hier, que ton souffle me libère

Plumes-Soyeuses charme Jars-Noir

Bien des années auparavant, l'Oie-Souriante-aux-Plumes-Soyeuses,
sûre du charme de sa silhouette en poire, avait voulu séduire par des mines rieuses,
et des oeillades périlleuses, le beau Jars-Noir

Caillou jaune, caillou noir, calculs sombres sous mes doigts

Jars-Noir repousse Plumes-Soyeuses

Oh ! Le Jars-Noir était le plus fidèle peut-être des jars fidèles !
Il avait repoussé la belle séductrice, mais le visage lisse de la Petite-Oie-Triste
lui rappelait sans cesse les poses de Plumes-Soyeuses, faisant revivre en lui le trouble,
jusqu'au bout des ailes, qu'il avait cru enfoui loin de sa vie heureuse

Flaque paille, flaque plate, n'éclabousse pas mes pattes

La nuit attire le Bel-Oison

Un soir où les nuages indolents de malice, souriant aux étoiles scintillantes et complices,
incitaient aux câlins et montraient le chemin, le chemin vers le nid de la Petite-Oie-Triste,
le Bel-Oison sentit un appel impérieux : il devait partager avec son amie la beauté de la nuit,
il devait contempler son reflet dans ses yeux

Cigale ocre, cigale noire, tout espoir est une victoire

Le Jars-Noir refuse la sortie

Quand le Bel-Oison vient demander au Jars-Noir la verte permission de rejoindre son amie,
le Jars-Noir étonné lui dit d'un air furieux qu'il n'en est pas question, et refuse tout net
au Bel-Oison déçu sa verte permission

Fruits roussis, fruits verdis, leur jus parfois est acide

Le Bel-Oison vole vers son amie

Mais les feux de la nuit chantent et tournent devant lui, si fort, si vite,
si vite que l'impatience grandit,
le coeur du Bel-Oison bat, oscille et frémit, n'y tenant plus enfin il a désobéi,
il court vers la Petite-Oie-Triste, il vole vers son nid !

Corde raide, corde à noeuds, me délier me rend joyeux



Caillou brun, caillou gris, notre histoire n'est pas finie,
Caillou gris, caillou brun, bientôt de nouveaux refrains...

 

 

 

 

Publié dans Le Conte de la Petite-Oie-Triste

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